Ce récent rapport des Nations Unies m’interpelle
Nous sommes 7,7 milliards d’humains sur Terre, ce nombre passera à 9,7 milliards en 2050, et à 11,2 milliards en 2100.
Les progrès de la médecine moderne et l’amélioration du niveau de vie constituent les principales explications, mais l’évolution de la démographie sera différente selon les pays et les continents:
Plus de 50% de la croissance de la population mondiale se fera dans une dizaine de pays (dont 5 en Afrique)
La population des 50 pays les plus pauvres dans le monde est celle qui augmente le plus fort (taux de fécondité 4,6 enfant par femme alors qu’il est en moyenne de 2,1 dans le monde)
Bientôt 40% des hommes sur Terre seront indiens ou chinois et 60% asiatiques.
La proportion des africains dans le monde sera de plus en plus importante alors que l’Europe se dépeuple.
Nous vivons plus longtemps : l’espérance de vie moyenne a augmenté de plus de 8 ans en moins de 30 ans
Avec la montée prévisible du niveau des mers il y aura moins de terres et les ressources de la planète ne suivent pas la courbe du nombre de bouches à nourrir!
Finalement dans son livre prémonitoire « quand la Chine s’éveillera…le monde tremblera » paru début des années 1970 Alain Peyrefitte n’annonçait qu’une partie d’un phénomène ……. immense
La pauvreté ira en augmentant pour les plus nombreux, et les migrations humaines pour différentes raisons (économiques, climatiques ou socio politiques) ne font que débuter.
Les solutions simplistes, faites de fermetures de frontières et de constructions de murs le tout nappé de discours nationalistes, xénophobes ou racistes, constituent, au delà de toute appréciation morale, des réponses paraissent bien minables face à ce tsunami mondial
Les politiques politiciennes, faites d’équations à un tout petit nombre d’inconnues ou à portée très courte dans le temps et l’espace, voire de théories nébuleuses, n’ont eu jusqu’ici qu’un résultat prouvé : nourrir, parfois grassement, ceux qui ont fait de la chose publique leur principale sinon unique source de revenus
D’un autre côté les prières dans les différentes religions, pour respectables qu’elles peuvent ou méritent de l’être, sont elles aussi inopérantes.
La réponse, non évidente, se trouve certainement ailleurs.
Je crois que c’est le plus grand défi qui ne s’est jamais encore posé à l’Homme, celui de la survie du genre humain dans son ensemble
